Les dépôts sur les livrets A et de Développement Durable ont fortement augmenté pendant toute la période de confinement du printemps, et vous avez peut-être fait partie des français qui ont massivement épargné sur ces dispositifs. Les dépôts s’élevaient à fin septembre 2020 à 443,7 milliards d’euros, un niveau historique. Et ce phénomène se renforce puisque, selon le baromètre Aviva Odoxa* réalisé en octobre 2020, 55 % des français interrogés souhaitent continuer à épargner face à l’incertitude économique actuelle.
Un rendement négatif, net d’inflation
La rémunération des livrets d’épargne n’a cessé de baisser ces dernières années et s’établit à 0,5 % depuis février. Si l’on soustrait le niveau d’inflation à leur taux de rémunération, ces livrets d'épargne ont eu, en 2019, un rendement réel négatif, et cela, pour la troisième année consécutive. En 2020, le rendement net devrait être égal à zéro si le taux d’inflation termine à + 0,5 % comme le prévoit la Banque de France.
Trois mois de revenus placés sur des livrets
Les livrets offrent néanmoins une absence de frottement fiscal et une disponibilité immédiate. Ils permettent donc à votre foyer de disposer d’un « matelas » pour subvenir à une dépense soudaine (casse d’un appareil ménager ou grosse facture d’entretien auto) ou de provisionner des dépenses exceptionnelles (vos futures vacances). Mais, il est communément conseillé de ne conserver que l’équivalent de trois mois de revenus de votre foyer, répartis entre comptes courants et livrets. Au-delà, vous perdez du pouvoir d’achat.
Diversifier votre épargne sur l’assurance vie pour sa disponibilité…
En réaffectant le surplus d’épargne placé sur vos livrets sur un contrat d’assurance vie, vous pourrez chercher à en améliorer le rendement sur le long terme, tout en conservant la disponibilité que vous recherchez dans l'épargne de précaution. En effet, contrairement à une idée reçue, l’épargne placée en assurance vie reste accessible à tout moment quelle que soit l’ancienneté de votre contrat. Seule la fiscalité sur les plus-values s’améliore dans le temps, ce qui fait croire parfois, à tort, qu’elle est bloquée 8 ans. Au-delà de la 8ème année, l’assurance vie bénéficie en effet d’une fiscalité qui baisse, la part de plus-value retirée n’étant imposable que si son montant dépasse 4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple, au cours d’une même année fiscale.
… et la diversité de ses supports d’investissement
L’assurance vie vous permet en effet d’accéder à de nombreux types de supports d’investissement - support en euros garanti, supports actions, supports obligataires, supports immobiliers… - avec une seule et même solution d’épargne. Cette diversité de supports vous permettra de répartir votre épargne entre différentes classes d’actifs selon l’horizon de placement dont vous disposez, afin de rechercher, si cela répond à votre profil d’investisseur, le potentiel des marchés financiers, en contrepartie d’un risque de perte en capital(1). Vous pouvez ainsi valoriser votre épargne à votre rythme, selon votre sensibilité aux risques. Elle ne subira en plus pas de charge fiscale immédiate sur les gains(2), tant que vous ne retirez pas votre épargne… à la différence des autres produits d’épargne fiscalisables.
* Etude réalisée par l’institut de sondage Odoxa sur un échantillon de 1 004 Français interrogés par Internet les 14 et 15 octobre représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus et un échantillon de 3.011 Européens interrogés par Internet du 15 au 19 octobre 2020 (1 004 Français + 502 Anglais, 502 Espagnols, 501 Allemands et 502 Italiens) représentatif de la population de chacun des pays âgée de 18 ans et plus (sexe, âge, CSP, régions) et en fonction du poids démographique de chacun de ces 4 pays (ex : poids plus fort pour l'Allemagne).
(1) L’investissement sur un support en unités de compte présente un risque de perte en capital. Il n’est pas garanti, mais est sujet à des fluctuations, à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.
(2) Sauf pour la part des gains issus des sommes investies sur le support en euros pour laquelle les prélèvements sociaux sont prélevés annuellement