A partir du 1er Janvier 2018, vous aurez le choix d’imposer certains revenus du capital financiers au Prélèvement Forfaitaire Unique de 30 % ou de les imposer à l’Impôt sur le Revenu. Ce sera le cas pour les dividendes. Ces derniers ont subi depuis quelques années plusieurs réformes quant à leur mode d’imposition. Nous voyons ici la nouvelle fiscalité et quelle option choisir pour vous.
De ce fait il est alors important de travailler sur l’opportunité ou non de choisir l’option pour le prélèvement forfaitaire libératoire (PFU). Lorsque l’on analyse le taux réel d’imposition des revenus du capital financier et notamment des dividendes, on peut remarquer que le taux du prélèvement forfaitaire unique à 30% n’est pas forcément un choix plus opportun.
En 2018, les dividendes seront soit imposés au taux de 30% ou à la tranche marginale d’imposition du contribuable après un abattement de 40% puis au taux de 17.20% pour les prélèvements sociaux.
Avec ce choix, le contribuable devra donc éviter dans certains cas l’imposition au PFU qui pourrait augmenter l’imposition finale des dividendes.
Mode de calcul du taux réel d’imposition des dividendes à la tranche marginale d’imposition :
La première partie de la formule permet de calculer l'impôt sur le revenu en tenant compte de l'abattement de 40 %. La seconde partie permet de calculer le montant des prélèvements sociaux et la troisième partie l'impact de la CSG déductible l'année suivante.
Au final, les contribuables dont la tranche marginale d’imposition est à 0% ou 14% auront intérêt à ne pas choisir l’imposition de leurs dividendes au PFU.
Pour les contribuables dont la tranche marginale d’imposition est de 30%, le gain sera minime. Seuls les contribuables imposés à la tranche marginale d’imposition de 41% ou 45% auront un intérêt manifeste à opter pour le PFU.
